Evacuation directe à l'égout des condensats pour les chaudières

Évacuation directe à l'égout des condensats

  •    Pour les chaudières à condensation gaz de moins de 25 kW, il n'y a pas de réserves contre une mise à l'égout directe (tableau 4). La quote-part du condensat dans les eaux usées totales est si faible qu'une dilution suffisante est garantie par les eaux usées ménagères. 
  • La même chose vaut pour les chaudières fioul à condensation qui sont alimentées exclusivement avec du fioul à faible teneur en soufre.
  •    Également pour les puissances calorifiques nominales supérieures jusqu'à 200 kW, les condensats d'installations à condensation au gaz ou au fioul (condition: fioul à faible teneur en soufre) peuvent être mis à l'égout sans neutralisation si les conditions annexes selon tableau ci-dessous sont respectées.      Ces conditions annexes sont définies de façon à atteindre au moins une dilution dans le rapport 1 : 20 avec des eaux usées normales.
  •     Pour l'autorisation de rejet, l'autorité responsable du service local des eaux est compétente pour tous les appareils à condensation et prend les décisions en fonction des circonstances locales.

Tableau 4
Tableau 4: obligation de neutralisation en fonction de la puissance de la chaudière
(source: ATV-DVWK)
  •   Pour les chaudières fioul à condensation qui ne sont pas exploitées exclusivement avec du fioul à faible teneur en soufre (≤50 ppm), un système de neutralisation doit encore être prévu. Le système de neutralisation pour chaudières fioul à condensation dispose d'une chambre de sédimentation en amont et d'un filtre à charbon actif pour fixer les dérivés du fioul.
  •     Le remplissage de granulés pour relever le pH est constitué d'hydroxyde de magnésium.
Equipement de neutralisation
Equipement de neutralisation
Chaudières fioul à condensation – segment 200
Equipement de neutralisation


La technique de la condensation

                                                                                                                                           
                                                      la   technique de la condensation 
Gouttes de condensation
  •     La technique de la condensation est une technique efficace pour transformer le gaz naturel ou le fioul en chaleur utile par combustion (figure 1). Comme pour la basse température, le principe du chauffage à condensation exploite la chaudière pour récupérer le maximum d'énergie contenu dans les fumées. Le phénomène de condensation se produit sur l'échangeur de chaleur au contact des fumées chaudes avec un retour de chauffage à température modérée. C'est à partir d'une température dite point de rosée que la condensation commence à se former et que la récupération de chaleur s'opère.
comparaison des pertes pour la technique à basse température et la technique à condensation
Figure 1: comparaison des pertes pour la technique à basse température
et la technique à condensation (gaz naturel, fioul)
Utilisation de l'énergie calorifique latente

  •    Alors que pour les chaudières basse température on doit éviter la condensation des fumées et donc une humidification des surfaces de chauffe, il en va autrement pour la technique de condensation. 
  • La condensation des fumées est désirée et provoquée afin de récupérer la chaleur latente contenue dans la vapeur d'eau en plus de la chaleur sensible des fumées.


  •    Ainsi, la chaleur résiduelle évacuée avec le système d'évacuation des fumées est très fortement réduite, la température des fumées pouvant être nettement abaissée par rapport aux chaudières basse température (figure 2). Cette chaleur récupérée est transmise au circuit de chauffage pour atteindre des rendements allant jusqu'à 109%.


  •     Lors de la combustion de fioul ou de gaz naturel, constitués tous deux essentiellement de composés du carbone (C) et de l'hydrogène (H), il se forme par réaction avec l'oxygène (O2) de l'air du dioxyde de carbone (CO2) et de l'eau (H2O).

Figure 2: les chaudières avec technique de condensation atteignent un rendement global annuel
allant jusqu'à 109%, en récupérant de la chaleur supplémentaire des fumées (gaz naturel)
Gain d'énergie par condensation
  •    Si la température sur les parois des surfaces de chauffe du côté du gaz tombe en-dessous de la température du point de rosée de la vapeur d'eau, il y a formation de condensat à partir de la vapeur d'eau contenue dans les fumées.


  •     En raison de la différence de composition chimique du gaz naturel et du fioul, les températures auxquelles il y a condensation de la vapeur d'eau dans les fumées sont différentes. A l'approche d'une combustion stœchiométrique, le point de rosée de la vapeur d'eau pour le gaz naturel se situe vers 57°C, pour le fioul vers 47°C (figure 4).
Graphique température de rosée de la vapeur d'eau

Voici les valeurs de PCI et PCS spécifiques au fioul.
Figure 4: température de rosée de la vapeur d'eau

Le gain calorifique théorique vis-à-vis de la technique basse température est pour le gaz naturel de 11%.
Pour le fioul, on peut au maximum réaliser un gain supplémentaire de 6% par l'utilisation de la chaleur de condensation.
Différence entre Pouvoir calorifique inférieur et supérieur
  •    Le rendement d'une chaudière à condensation s'exprime en % sur PCI (Pouvoir Calorifique Inférieur) du combustible. Il y a lieu de connaitre la différence.

  •     Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) désigne la quantité de chaleur qui est libérée lors de la combustion complète, l'eau formée étant évacuée sous forme de vapeur.

  •     Le pouvoir calorifique supérieur (PCS) définit la quantité de chaleur qui est libérée lors de la combustion complète, y compris la chaleur de vaporisation contenue dans la vapeur d'eau des fumées.

  •    Du fait de la récupération supplémentaire de la chaleur de vaporisation et de la référence au PI, on peut ainsi avec des chaudières à condensation obtenir des rendements supérieurs à 100%.

  •    En raison des directives et réglementations, les rendements de chaudière continuent en technique de chauffage de s'exprimer sur la base du pouvoir calorifique
PCS et PCI

station d'appartement pour Chauffage individuel

  •     REGUDIS W-HTF est une station d'appartement pour Chauffage individuel centralisé (CIC) et production d'eau chaude sanitaire individuelle centralisée (ECSIC). Installation collective SANS bouclage ECS mais avec comptage individuel !
  •       LE REGUDIS W-HTF s'intègre dans un système traditionnel de CIC composé d'une chaufferie centrale et d'un circuit primaire desservant des stations d'appartement. Chaque appartement dispose d'une station combinant la fonction comptage de la chaleur et la fonction production instantanée d'eau chaude sanitaire nécessaire aux besoins d'un appartement.
NOUVEAU: Deux nouvelles gammes en plancher chauffant ou radiateurs
Schéma de principe général du système Taiga LCD ambiance
La boucle de distribution dessert des unités d'appartement complètes : chauffage et ECS
Le REGUDIS W-HTF utilise la pression disponible du circuit primaire pour assurer à la fois l'alimentation des radiateurs en mode chauffage et/ou l'alimentation de l'échangeur de chaleur en mode «production d'eau chaude sanitaire», cela permet d'éviter tout consommateur électrique auxiliaire dans les logements. 
  •    Pour assurer cette double alimentation tout en préservant l'indépendance hydraulique des différents modules, un régulateur de pression différentielle maintient une DPD (Différence de pression disponible) constante quel que soit le mode de fonctionnement. 
  • Ce qui garantit la stabilité hydraulique des circuits secondaires et simplifie le fonctionnement du circuit primaire en limitant son débit global aux seuls besoins du moment.
  •    Afin de gérer la quantité de chaleur fournie à l'échangeur pour la production d'eau chaude sanitaire et celle nécessaire aux radiateurs, un dispositif proportionnel assure la priorité à l'eau chaude sanitaire. 
  •  Ce mode de fonctionnement entraîne un délestage progressif du chauffage en fonction des besoins d'ECS.
  Cette station d'appartement dispose aussi d'un régulateur thermostatique qui permet de choisir la température de départ de l'eau chaude sanitaire. 
   Lorsque celle-ci est fixée, la température du circuit primaire l'est également, car elle est à peu près égale à la température de puisage de l'eau chaude sanitaire augmentée de 15 à 20 K. La production quasi instantanée d'eau chaude sanitaire, associée à la faible capacité de l'échangeur et des circuits de distribution ECS, permettent dans la plupart des cas, de se passer d'un système de bouclage des circuits de distribution.
  •    Pour assurer rapidement une température convenable de l'eau chaude sanitaire après une période d'arrêt de puisage et de chauffage, un dispositif réglable de bipasse du circuit primaire maintient la température de l'eau à une valeur suffisante.
Les points forts du REGUDIS W-HTF
  • Encombrement réduit, avec ses 11 cm d'épaisseur, le REGUDIS W-HTF n'encombre pas l'espace habitable.

  • Production de chaleur centralisée, ce qui entraîne la possibilité : de confier les opérations de maintenance à un professionnel afin de garantir un rendement de production optimal ou encore de choisir librement la source d'énergie la moins coûteuse et la plus compatible avec la protection de l'environnement.

  • Utilisation individuelle du chauffage selon les besoins de chacun grâce à :
    - un circuit primaire issu de la chaufferie centrale et desservant tous les modules ;
    - des modules d'appartement compacts et silencieux ;
    - la possibilité de compter la chaleur consommée.

  • Utilisation individuelle d'eau chaude sanitaireselon les besoins de chacun grâce à la présence dans chaque module d'un échangeur de chaleur très performant et capable de fournir de façon quasi instantanée la quantité d'eau chaude souhaitée ;
    - Sans circuit de bouclage, réglage de la température de départ de l'eau chaude, maintien en température du circuit primaire pour l'obtention rapide d'eau chaude après une période de non puisage et de non chauffage ;
    - L'absence de circuit de bouclage conduit à des économies d'énergie électrique et à une réduction significative des pertes de chaleur par les tuyauteries
    •     Un dispositif proportionnel assure en continu et de façon progressive les quantités de chaleur nécessaire à ces deux usages avec une priorité ECS non dommageable pour le chauffage des locaux.

  • Abaissement maximal de la température de retour du circuit primaire. Celui-ci reçoit le retour du circuit de chauffage mélangé au retour de l'échangeur ECS. La chute de température dans l'échangeur étant très grande, la température du mélange est donc d'autant plus faible que la demande en ECS est forte. Ce qui est de nature à augmenter notablement le rendement des chaudières à condensation.

  • Comptage de la chaleur consommée et de l'eau froide.Un compteur de chaleur peut être installé ainsi qu'un compteur d'eau froide. Ce qui répond aux exigences de la RT 2012 (cf. l'arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments, articles 23 et 31), et particulièrement en matière d'information des utilisateurs sur leurs niveaux de consommation.

  • Conception de l'interface hydraulique entre circuits primaire et secondaires. Cette interface est réalisée par un régulateur de pression différentielle qui maintient constante la DPD (Différence de pression disponible) à l'entrée de l'échangeur et des circuits secondaires de distribution de chauffage, quelle que soit la configuration de fonctionnement. Cette disposition, qui ne nécessite pas d'énergie électrique, est de nature à faciliter grandement l'équilibrage des radiateurs.

  • Intégration des composants et connectique de raccordement aux circuits.
    - L'ensemble des composants nécessaires aux systèmes de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire est regroupé dans un volume limité, ce qui facilite les opérations de réglage et maintenance.
    - Par ailleurs, le module étant situé dans le volume habitable, ses pertes de chaleur sont récupérables. Ce qui augmente d'autant la performance énergétique globale du concept.
    - L'installation est largement facilitée par la présence d'une connectique comportant des raccords parfaitement repérés et en nombre limité (départ et retour circuit primaire, arrivée collective d'eau froide, départ ECS et départ eau froide vers les points de puisage, départ et retour circuit secondaire chauffage).
    - Bien entendu, le module intègre également les composants assurant les fonctions annexes de purge d'air, de vidange et de filtration

  • Pour répondre aux objectifs de la réglementation thermique 2012, ce nouveau concept de CIC élargi constitue une solution technique efficace, facile à mettre en œuvre pour l'installateur et permettant de confier la production de chaleur collective à un professionnel de la maintenance. De son côté, l'utilisateur trouve les avantages d'un système individuel compact, silencieux et sûr, lui permettant de moduler à son gré ses besoins de chauffage et d'eau chaude sanitaire. 
    •   De surcroît, il peut facilement connaître sa consommation de chaleur et d'eau froide, ce qui lui permet de contrôler en continu ses dépenses.
    •  Cela correspond parfaitement aux exigences actuelles en matière de maîtrise de l'énergie et de préservation de l'environnement.

rafraîchissement détente directe pour CTA


softcooler 



      Le SoftCooler est une nouvelle série de modules de refroidissement
à détente directe et à récupération d’énergie pour centrales de traitement d'air Topvex TR de tailles 09, 12 et 15. Les modules ont été développés pour répondre aux exigences de confort et d'économie d'énergie.
  • Production de froid intégré
  • Régulation intégrée
  • Optimisation de la consommation des ventilateurs de la CTA par by-pass du condenseur
  • Installation simple
  • Maintenance facile
« Plug and Play »
Facile à installer, le SoftCooler est un module à détente directe qui s'insère entre les deux parties d'un Topvex TR standard. Le module SoftCooler n'augmente pas les dimensions initiales en hauteur et profondeur de la TR.




Le SoftCooling
  •   Le SoftCooling est une solution complète pour le rafraîchissement de l'air soufflé dans les locaux en complément de la récupération de frigories sur l'air extrait.


  •   Le SoftCooler est équipé d'un compresseur (type scroll) de haute efficacité contrôlé par un variateur de fréquence avec une large plage (de 20 à 120 Hz).


  •    Le SoftCooler contrôle la pression en continu dans le condenseur. Il y a donc adaptation automatique du condenseur aux variations de débits d'air.

softcooler fonctionnement

La chaleur renouvelable

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   Il est finalement assez facile de produire de la chaleur de manière renouvelable à la différence du froid et ou l'électricité. D'autant plus que, pour se chauffer ou avoir de l'eau chaude, 60°C suffisent. Cependant, il est plus difficile de concevoir une installation de chauffage qui a un bon rendement.

Le problème du sur-dimensionnement

     Le sur-dimensionnement correspond au fait que classiquement les chauffagistes ou bureaux d'étude prennent des "marges" pour "être sûrs"... c'est à dire que l'installation réalisée est souvent beaucoup plus grosse que n'aurait besoin de l'être. 
   De cette manière, personne n'appelle jamais son chauffagiste pour se plaindre qu'il fasse froid. 
  Mais la chaudière en question va fonctionner tout le temps à charge partielle avec un rendement dégradé.
Il convient donc de dimensionner au plus juste les installations ; on peut s'aider de logiciels pour se faire (RT2005, simulation thermique dynamique).

Chauffage par eau ou par air ?

Le chauffage par air pulsé avait mauvaise presse. En effet, se chauffer dans une maison pas isolée est assez insupportable. On est obligé de souffler de grandes quantités d'air chaud, ce qui crée un fort brassage d'air faisant voler la poussière et la grande différence de température avec l'air ambiant n'est pas confortable. Cependant, dans une maison à énergie positive, il suffit de chauffer légèrement l'air neuf arrivant par la ventilation. On dispose ainsi d'un système de distribution du chauffage performant et économique puisqu'il n'y a pas redondance avec le système de ventilation.
La distribution d'eau chaude par radiateurs pour le chauffage est aussi intéressante car on peut utiliser le même système de production de chaleur que celui de l'eau chaude sanitaire (ce qui n'est pas nécessairement le cas pour le chauffage par air). De plus, les conduits d'eau sont plus petits que les conduits d'air. Mais de toute façon, dans un bâtiment passif, un système de ventilation double-flux sera forcément installé : on ne gagnera donc pas de place avec un chauffage par eau chaude.
Les ventilateurs ou les pompes nécessaires pour distribuer la chaleur en tout point du bâtiment consomment de l'électricité. On peut diminuer bien sûr cette consommation avec une régulation adéquate et des pompes et ventilateurs permettant des variations de charge, ie produits à débit variable.

Améliorer le rendement de distribution

Les mesures à prendre sont simples. Il suffit d'améliorer l'isolation des conduites, de réduire la longueur des réseaux par une bonne conception des cheminements et de réduire l'écart de température entre intérieur et extérieur du tube en abaissant la température des fluides transportés et en faisant passer les canalisations dans les volumes chauffés.

Sources renouvelables pour la chaleur

Il existe plusieurs sources de chaleur renouvelables qui conviennent pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire : solaire thermique, combustion de biomasse, géothermie avec une pompe à chaleur électrique, ...

La climatisation basse consommation

        La climatisation basse consommation

   Climatiser est acceptable dans un bâtiment de bureau, car la productivité s'effondre lorsque la température dépasse les 28°C. On climatise également les établissements de santé, etc.
   C'est à dire le tertiaire. Cependant imaginer climatiser le résidentiel est contraire aux objectifs de la France pour respecter le protocole de Kyoto. 
  D'ores et déjà, la canicule 2003 a fait décupler les ventes de climatiseurs et l'été lors de pointes de chaleur, EDF constate des pics de demande électrique qu'il n'y avait jamais auparavant l'été.     EDF répond à ces pics en allumant les centrales thermiques, un des seuls systèmes pouvant fonctionner en été et à avoir un temps de réponse assez rapide.
    Il faut donc imaginer d'autres systèmes de climatisation qui consomment le moins d'électricité possible ; le meilleur d'entre-eux étant une bonne conception du bâtiment

Rafraichissement et climatisatio

    On distingue les solutions de rafraichissement et celles de climatisation. Le rafraichissement ne permet pas de maintenir une température de consigne : sa puissance de froid est limitée. 
  La climatisation est, elle, dimensionnée pour maintenir 26°C le jour le plus chaud de l'été (26°C est la température minimum légale autorisée pour la climatisation)

La climatisation basse-consommation

   Vous trouverez ci-dessous différents systèmes de rafraichissement ou de climatisation qui consomment peu d'électricité et qui pourraient être performants (il existe peu d'installations, nous avons donc peu de retours sur ces technologies) :
  • CoefficClimatisation classique à haute performance(ient de performance de 5). Il s'agit d'un groupe frigorifique à compression choisit dans le haut de gamme en terme de performances.
  •  Couplé à des panneaux solaires photovoltaïques, on obtient un système très efficace et renouvelable avec un prix qui tient la route. C'est un système de climatisation, il faut donc faire attention au comportement des usagers qui peuvent modifier la régulation pour climatiser à 20°C (alors qu'en hiver, il se chauffent à plus de 21°C! C'est absurde, mais ça existe...).
  • Rafraichissement par puit canada CLIM(ou provençal, ou norvégien, ou climatique...) : c'est de la géothermie. La fraicheur du sol est utilisée pour refroidir l'air neuf soufflé dans la maison. Les sites de Fiabitat ou de Canadienne sont très bien faits sur cette thématique. Du point de vue énergétique, il faut faire attention à ce que les auxiliaires (ventilateurs) ne consomment pas plus d'énergie qu'un groupe frigorifique classique...
  • Rafraichissement par sur-ventilation nocturne: cela consiste à ouvrir les fenêtres la nuit pour profiter de la fraicheur ou, pour les bureaux, à faire tourner le système de ventilation la nuit pour refroidir la strucutre du bâtiment et ainsi stocker la fraîcheur dans la masse du bâtiment.
  • Climatisation par évaporation : il s'agit de faire évaporer de l'eau et en s'évaporant l'eau absorbe de la chaleur. Menerga et Seeley sont leaders sur ce marché : il proposent des produits qui certes consomment de l'eau mais peu d'électricité.
  • Climatisation fonctionnant à partir de chaleur: les systèmes à absorption ou à adsorption (dessiccation) produisent du froid à partir de chaleur. Cette chaleur peut être solaire ou autre.
  • Climatisation par géothermie : puiser la fraîcheur dans la nappe phréatique ou le sol est possible directement en faisant circuler de l'eau fraiche dans un plancher par exemple, ou indirectement via une pompe à chaleur réversible.

Climatiser des bâtiments tertiaires

Climatiser des bâtiments tertiaires HPE ce n'est pas plus cher

   Bien évidemment il faut raisonner en coût global.
C’est à dire le cout réel de l’installation, de son entretien, de sa maintenance, de la dépense en énergie, du coût lié à la flexibilité des locaux (changement de cloisonnement), du cout de l’absentéïsme du à une mauvaise qualité d’air par exemple, …, c’est la dépense réelle à moyen et à long terme qu’il faut comptabiliser.
    Le coût d'une installation de climatisationest généralement réduit au seul coût de fourniture et de pose du matériel de climatisation, alors qu'il faudrait y inclure les coûts induits par le système de climatisation dans les autres lots du bâtiment (électricité, menuiseries, faux plafonds…), le coût de l'entretien et le coût de l'énergie nécessaire pour faire fonctionner cette installation.  
  A cela il faut aussi ajouter les coûts et les onomies liés au respect des attentes des utilisateurs. Si l'installation est inconfortable, les utilisateurs vont se lever très souvent pour régler leur température, ils vont téléphoner au service de maintenance pour se plaindre… Tout ceci prend du temps : 10 fois 2 minutes par jour sont vite passés. Cela représente 5% du temps.

   Prenons par exemple un immeuble de bureaux de 5.000 m² occupé par 200 personnes dont la masse salariale atteint environ 9 millions € mais qui ne sont présents que 50% du temps annuel. 

Ces 5% de perte de temps représentent annuellement une perte de 225.000 € ou 45 €/m²/an.
   Le coût de remplacement d'un ventilateur tous les 8 ans, d'un nettoyage régulier du filtre et de son remplacement annuel est compris entre 65 et 150 €/an, selon que ces opérations sont sous-traitées ou réalisées par un service interne. Prenons une moyenne à 100 €, faire le choix d'une climatisation HPE ou THPE Tout Air à induction plutôt que d'une installation avec des ventilo-convecteurs génère 20.000 € d'économies par an soit 4 €/m²/an.
   Dès le mois de février il faut rafraîchir les bureaux d'un immeuble bien isolé. Si le système de climatisation choisi renouvelle peu l'air des locaux, comme dans le cas d'une installation avec des ventilo-convecteurs, alors il faut faire fonctionner les groupes d'eau glacée alors que l'électricité d'hiver coûte cher. Un système Tout Air à induction peut quant à lui utiliser l'air extérieur froid pour assurer ce besoin de rafraîchissement. C'est le free-cooling.
  D'autre part les multiples ventilateurs des ventilo-convecteurs ont un rendement voisin de 45% en petite vitesse, alors que celui de la CTA du Tout Air est proche de 75%, il consomme donc moins d'énergie.
   Ces économies d'énergie cumulées ont été chiffrées à environ 4 €/m²/an.

  Enfin le coût de modification des bureaux est une charge que les gestionnaires cherchent à diminuer. S'il est plus facile de modifier des réseaux d'air que des réseaux d'eau ou de fréon, les interventions coûtent moins cher et le temps d'immobilisation des bureaux concernés par ces changements est réduit. Dans notre exemple précédent un bureau immobilisé représente 160 €/jour. S'il faut modifier 50% des bureaux tous les 5 ans et que le système de climatisation choisi permet d'économiser 2 jours par bureau, cela représente une économie annuelle de 200 x 0.5x160 x 2 = 32.000 € ou 6.400 € par an.
 Choisir une installation de climasation bien conçue de type HPE ou THPE de type Tout Air permet donc d'économiser 54 €/m²/an soit environ 40% de dépenses d'énergie en moins par rapport à une solution traditionnelle de type ventilo-convecteurs.

Le tout air à débit variable

                Le tout air à débit variable

Le tout air ŕ débit variable : l’éco-climatisation

 l'éco-climatisation:       

  • L’air est filtré et traité par la CTA ou PAC air/air.
  • Il est distribué à moyenne vitesse dans tous les Varilair par un réseau aéraulique étanche et calorifugé.
  • Un piston motorisé déplace une ogive dans le cône du Varilair pour ajuster le débit d’air chaud ou froid en fonction des besoins de la pièce.
  • L’effet venturi du cône du Varilair mélange dans un tube l’air venant de la CTA avec l’air aspiré de la pièce, avant de le diffuser dans la pièce.
  • Le débit d’air soufflé est quasiment constant.
AVANTAGES
  • Un sytème pour les bâtiments HPE
  • Un système HQE® & HPE
  • Une solution packagée clé en main
  • Un matériel garanti 10 ans et une garantie de performance sous contrat
  • Hygiène élevée
  • Confort thermique exceptionnel
  • Niveau sonore 30 dBA en standard
  • Pas de filtre, pas de maintenance dans l'espace occupé
  • Free-cooling et récupération d'énergie
  • Flexibilité des espaces
  • COUT GLOBAL REDUIT
Il consomme moins d’énergie parce qu’il permet de faire :
  • Des économies de consommations électriques pour faire fonctionner les groupes d’eau glacée quand l’air extérieur froid suffit au rafraîchissement
  • Des économies en récupérant l’énergie de l’air extrait
  • des économies de consommation électrique des ventilateurs des CTA quand le débit d’air est réduit pour être ajusté aux besoins.
  • Des économies de chauffage et de rafraîchissement de l’air neuf quand le débit d’air est réduit pour être ajusté aux besoins.
  • Des économies de consommation électrique des pompes à eau chaude et eau glacée dont ce système sans terminaux à batterie n’a pas besoin.

Solaire

   Afin  de chauffer de l’eau chaude sanitaire ECS, des capteurs solaires thermiques récupèrent les calories « gratuites » des rayonnements du soleil, permettant ainsi de générer une exploitation à 75% gratuite.
   Des résistances électriques d’appoint viendront assurer le chauffage de cette ECS lors de périodes non ensoleillées. Mais il est cependant possible de remplacer ces résistances par une pompe à chaleur, ceci représente un excellent compromis.

   Un tel système connait un amortissement entre 5 et 10 ans selon les cas et une préservation réelle de notre patrimoine terrestre.       C’est une exploitation intelligente, durable et fortement rentable des énergies naturelles, mais nécessitant un savoir-faire


     Il existe aussi un autre procédé appelé « ballon thermodynamique » pour le chauffage de cette Eau Chaude Sanitaire et dont le rendement est nettement supérieur aux capteurs solaires. Il évite les contraintes d’accès en toiture, se pose pratiquement comme un chauffe-eau traditionnel .

 

chauffage, climatisation, solaire, froid commercial

Climatisation à haute performance énergétique


    

                                                                         
    
Climatisation à haute performance énergétique

Labels HPE et THPE : définitions

    Les labels HPE et THPEsont des labels de performance énergétique d’un bâtiment. Ils sont obtenus après comparaison de la performance énergétique du bâtiment et de ses équipements avec la performance énergétique de référence, calculée à l’aide de logiciels de calcul réglementaire.
    Ce calcul réglementaire n’est pas un calcul de consommation énergétique établi par simulation dynamique du comportement du bâtiment.

  •    Le label haute performance énergétique HPE 2005 correspond à une consommation d’énergie inférieure de 10% à la consommation de référence.
  •    Le label très haute performance énergétique THPE 2005 correspond à une consommation d’énergie inférieure de 20% à la consommation de référence.
  •    Le label BBC 2005 (BBC : bâtiment basse consommation) correspond à une consommation d’énergie inférieure de 50% à la consommation de référence.
  •    Le label HPE EnR 2005 est attribué aux bâtiments HPE 2005 qui utilisent des équipements d’énergie renouvelable :
    - Soit le chauffage, et éventuellement la production d’eau chaude sanitaire, est assuré par une chaudière utilisant la biomasse, et en particulier le bois
    - Soit, le bâtiment est raccordé à un réseau de chaleur alimenté par au moins 60 % de bois ou de biomasse.
  •    Le label THPE EnR 2005 est attribué aux bâtiments THPE 2005 qui utilisent des équipements d’énergie renouvelable (capteurs solaires thermiques, capteurs photovoltaïques ou des éoliennes) ou de pompes à chaleur très performantes.

éco-climatisation Varilair

Climatisation de bâtiments tertiaires : la solution BBC

   Le bâtiment basse consommation, référent de la prochaine et imminente RT 2012, privilégie les systèmes les plus économes en énergie, pour le chauffage, le rafraichissement, la ventilation. Les notions de free-cooling et de gestion de l’énergie sont obligatoires pour atteindre la performance énergétique BBC. 
   C’est pourquoi le concept VARILAIR tout air permet de chauffer et de rafraichir avec un bilan énergétique global optimisé :
  • Le free-cooling est utilisé au maximum pour minimiser la consommation de froid,
  • les consommations électriques des auxiliaires et terminaux est réduite (terminaux sans ventilateur)
  • les opérations de maintenance sont minimisées, ce qui entraine un cout global énergétique des plus optimisé.
1 : Pompe à chaleur air/air avec récupération d'énergie complémentaire
2 : VARILAIR avec diffuseurs et régulateur
3 : Système de maîtrise de la demande d'énergie WIRECOM

Associée à une pompe à chaleur air/air équipée d'une récupération d'énergie, et à un système de maîtrise de la demande d'énergie WIRECOM Technologies, l'installation VARILAIR facilite l'obtention du label BBC.
Coût global minimum : installation + entretien + maintenance
  • Economies d'installation : pas de tubes et système pré-assemblé

    Parce que les tuyauteries sont supprimées, parce que le starminaux sont livrés pré-assemblés et parce que toutes les interfaces entre les VARILAIR, la PAC air/air et la régulation WIRECOM ont été étudiés et simplifiés.
    Chauffer et rafraîchir un bâtiment BBC ça ne coûte pas plus cher !
  • Économies d'entretien

    Parce qu'il n'y a plus de ventilateurs dans les pièces, plus d'auxiliaires, ni de filtres de protection des batteries à changer régulièrement, plus de pompes à condensats et enfin parce que la maintenance technique est réalisée par des spécialistes formés.
  • Économies d'énergie : base réglementaire du bâtiment BBC

       Grâce à sa faible consommation d'énergie, 30% d'énergie en moins qu'une installation de ventilo-convecteurs.
       Pour en apporter la preuve, SPIRE C a fait comparer les consommations énergétiques de différents systèmes de rafraîchissement par un spécialiste des simulations dynamiques des comportements des bâtiments tertiaires.
  • Economies dues à un absentéisme moindre

      Pas de filtre dans l'ambiance, ni pompe de condensats apportent une hygiène absolue dans les bureaux ou les locaux de travail.
    De plus, le traitement d'air neuf est optimisé d'une manière centrale ce qui octroie une QUALITE D'AIR INTERIEURE optimale pour une HYGIENE MAXIMALE ce qui permet une productivité également maximale.

Roof top



     Le roof top est un appareil de climatisation monobloc implanté en toiture du local à climatiser qui ne convient qu’au traitement de locaux de grandes surfaces, supermarchés, entrepôts, sans cloisonnement et d’une seule pièce, il présente l’avantage d’avoir tous les équipements nécessaires au fonctionnement et ceci dans une seule enveloppe ne nécessitant qu’un raccordement électrique et aéraulique .
En outre, étant monoblocs ils sont donc rapides et faciles à installer , il suffit de le poser sur un châssis métallique appelé « costière »  qui a été préalablement fixé sur le chevêtre du toit, l’étanchéité se réalise autour de la costière.
Le réseau des gaines aérauliques (qui diffuseront et reprendront ensuite  l’air dans le centre commercial) se raccorde au roof top par des gaines rigides ou souples(textiles)
Roof top new space
 Le Roof Top possède également la fonction "free-cooling" ,c'est à dire, que lorsque les conditions de température et d'humidité le permettent, il utilise l'air frais extérieur pour satisfaire la demande de rafraîchissement du local, permettant ainsi des économies d'énergie. Pour cela, le roof top agit sur le volet d'air neuf en fonction de la différence d'enthalpie entre l'air intérieur et l'air extérieur qu'il mesure en permanence.
Composition:
  • Circuit frigorifique complet + protection du circuit
  • Ventilateur de soufflage (moto ventilateur) comprenant un ensemble turbine et courroie.
  • Coffret électrique complet, sectionneur, télécommande ,régulation par automate programmable.
  • Ensemble de filtrations , sur l’air repris et l’air neuf avait détection encrassement filtre.
    Volet de mélange, air neuf/ air repris permettant d’assurer un renouvellement d’air optimal.
  • De résistances électriques d’appoint géré par l’automate, utilisé en relevage quand les conditions d’hiver sont basses
Il existe de plusieurs types les plus fréquents sont :
Froid seul - air / air
Froid seul - air / air + résistances électriques
Froid seul - air / air + batterie eau chaude
Froid seul - air / air + générateur
Pompe à chaleur (réversible) - air / air + résistances électriques
Pompe à chaleur (réversible) - air / air + batterie eau chaude
rt

Relais thermiques * *





relaisthermique.gif (8506 octets)
symbrth.gif (1989 octets)

  Le relais thermique est un appareil de protection capable de protéger contre les surcharges (c'est sa fonction). Une surcharge est une élévation anormale du courant consommé par le ou les récepteurs dans des proportions somme toute raisonnables (1 à 3 In). 
Cette élévation faible du courant mais prolongée dans le temps va entraîner un échauffement de l'installation pouvant aller jusqu'à sa destruction (voir M JOULE...). 
   Nous utilisons pour nous prémunir de ce type de problème soit des fusibles de type G1, soit des disjoncteurs, soit des relais thermiques. L'augmentation du courant n'étant pas soudaine il n'est pas nécessaire de couper l'alimentation du circuit de puissance d'une façon brutale.  
Par contre le temps de coupure devra être inversement proportionnel à l'augmentation du courant : plus le courant augmente plus le temps de détection et de coupure doit être court.
 Voir la courbe ci-dessous :
courberth.gif (14719 octets)
   De cette courbe nous pouvons déduire plusieurs choses intéressantes :

  • elle représente le temps en fonction des multiples de l'intensité de réglage,
  • le relais thermique doit être réglé à l'intensité nominale du récepteur à protéger (Ir = In ou Ia),
  • le déclenchement réel se fait à 1,15 Ir.

  • Principe de fonctionnement et constitution :
   Le relais thermique utilise la propriété d'un bilame formé de deux lames minces ayant un coefficient de dilatation différent. L'un nul ne se tordra pas sous l'effet de la chaleur, l'autre non nul lui permettra de se tordre.
   Pour avoir l'image de la chaleur, nous utilisons le courant puisque M. JOULE nous dit que Pj = R x I². Le principe du bilame apparaissant dans tous les ouvrages de technologie appliqué à l'électrotechnique, je n'ai pas jugé utile d'en développer le fonctionnement.
REMARQUE : Le relais thermique coupe le circuit de commande par l'intermédiaire de son contact auxiliaire. En effet, les bilames détectent l'augmentation de chaleur et donnent l'information au contact auxiliaire de s'ouvrir. Ce contact étant convenablement placé dans le circuit de commande va couper l'alimentation de la bobine du contacteur qui va ouvrir ses pôles de puissances et interrompre le passage de l'énergie électrique au travers du récepteur. Ce n'est donc pas le relais thermique qui coupe le circuit de puissance mais bel et bien l'appareillage de commande...


Tirage au vide

Le tirage au vide n'est en aucun cas une vérification de l'étanchéité du circuit.
Tirage au vide:
    Le tirage au vide est nécessaire non seulement pour enlever l'air contenu dans l'installation, mais
aussi cela sert à retiré l'humidité, la méthode étant de faire passer cette humidité de l’état liquide à l’état
vapeur en descendant suffisamment au vide ,exemple à une température de 15°C il faut atteindre
une dépression de 17 m bar pour passer de l'état liquide à l'état de vapeur (saturation de l'eau).
On peut contrôlé cette teneur en humidité avec un contrôleur de dépression.
1: Raccorder les manomètres à l'installation , manomètre BP ( repère 4 )à la vanne de service
basse pression( repère 1 )du compresseur et le manomètre HP ( repère 5)à la vanne de service
haute pression( repère 2 ) du compresseur. Pendant le tirage au vide, la mesure du niveau de la
dépression se fait à l’aide d’un vacuomètre(indicateur de vide,repère 6).
2: Raccorder la pompe à vide sur la voie de service des manifolds .(repère 3)
3: Ouvrir les vannes HP et BP manomètres et compresseur.
4: Faire ouvrir la ou les vannes électromagnétiques en les alimentant ou avec des aimants conçus
à cet effet (voir fournisseurs)  .
5: Mettre en route la pompe à vide ( vérifiez le niveau d'huile de la pompe à vide avant ).
6: Laisser fonctionné de 1/2h ,à plusieurs heures suivant la taille de l'installation.
NB: A ce moment de la procédure ont peut pour améliorer l'efficacité "cassé le vide" c'est-à-dire
introduire une certaine quantité d'azote puis retirer l'installation au vide opération que l'on peut
répétée plusieurs fois en cas de présence d'humidité.(méthode des 3 vides)
  le7: Quand tirage au vide est fini ,voir le vacuomètre qui doit indiquer une dépression inférieure
à la tension de vapeur correspondant à la température mesurée (tableau ci-dessous),fermer les
vannes HP et BP du manifold (repère 4 et 5),mettre à l'arrêt la pompe à vide.
8: Retirer la pompe à vide et le vacuomètre  mettre une bouteille de fluide à la place.( repère 3 )
9: Introduire la charge d'usine quand c'est possible, mais dans tous les cas mettre une charge
de sécurité en notant la quantité introduite.
vide
Tableau pression /température de l'eau:
T° en degrés 0 5 10 15 20 25 30 35
P en mbars 6,1 8,73 12,2 17 23,3 31,7 42,4 56,2
 




éviter les risques d’électrocution

                  Les Fonctions des E.P.



  Lorsqu’on fait des travaux ou des réparations sur une installation électrique, il est important de bien se protéger afin de ne pas s’électrocuter. Une électrisation, c’est lorsque le courant traverse le corps pour passer par le sol. Dans certains cas, en fonction de la tension et de l’intensité notamment, cette électrisation peut être mortelle : c’est une électrocution. Pour éviter l’électrocution, il y a plusieurs précautions que vous pouvez prendre.
  •         Couper le courant


La première chose à faire, c’est de couper le courant. Pour cela, il suffit d’abaisser le disjoncteur de la pièce concernée, dans le tableau électrique qui se situe généralement à côté du compteur électrique d’EDF. Si vous n’êtes pas sûrs de savoir quel est le bon disjoncteur, vous pouvez abaisser le disjoncteur général pour le remonter à la fin des travaux. Dans certains cas pour les vieux modèles, il faut appuyer sur un bouton rouge pour éteindre, et sur un bouton vert une fois les travaux terminés. Cette précaution est généralement su
  •      S’équiper d’un tournevis gainé

Couper le courant est important, mais dans certains cas, si on ne connaît pas bien l’installation, il y a des risques que certaines parties soient toujours dangereuses. Pour éviter les risque d’électrocutions, il faut faire en sorte d’empêcher la conductivité du courant avec le sol. Si vous travaillez avec un tournevis (dans la plupart des cas donc), il est utile de choisir un tournevis d’électricien spécial qui sera isolé au niveau du manche. Ainsi, si vous tenez bien votre tournevis par son manche, vous ne risquez rien.
Tournevis isolant
Tournevis isolant
  •      Utiliser des gants isolants

Lorsque l’accès à l’installation est difficile, il peut y avoir des risques que les mains entrent en contact avec des éléments dangereux, même avec un tournevis isolé. Pour cela, une solution efficace est d’utiliser des gants isolants (jaunes, oranges/rouges). Ces gants sont très souvent utilisés par les électriciens et permettent de diminuer très fortement les risques.
Gants isolants
Gants pour électricien isolants
  •     Utiliser des chaussures de sécurité

Les chaussures de sécurité sont équipées d’une semelle isolante, ce qui permet de couper le contact entre le corps et le sol. C’est un des outils les plus efficaces pour éviter l’électrocution puisque tant qu’il n’y a pas de contact avec le sol, il n’y a pas de risques d’électrocution. Même si le prix est un peu élevé, c’est un investissement important pour votre sécurité si vous travaillez souvent sur une installation électrique.
Chaussure isolante
Chaussure d’électricien isolante

LE multimètre

Multimètre 
multimètre

   Le multimètre, que l’on appelle également contrôleur universel, est un appareil servant à faire des mesures électriques. Les multimètres peuvent être de deux types :
  • Multimètre analogique : affichage à l’aide d’une aiguille, alimentation par piles électriques ou branché sur le secteur
  • Multimètre numériques : affichage sur un écran numérique, meilleure précision, meilleure réactivité
  Les appareils, qu’ils soient numériques ou analogiques comprennent toujours les fonctionnalités suivantes :
  • Mesure de l’intensité : pour calculer le nombre d’ampères (A) du circuit électrique
  • Mesure de la tension : pour calculer le nombre de volts (V) du circuit électrique
  • Mesure de la résistance électrique : pour calculer le nombre d’ohms (Ω) du 
  •  circuit électrique
  Pour prendre la mesure, il suffit de faire entre en contact chacune des deux sondes avec le circuit électrique qui doit être mesuré. Le choix du type de mesure et du calibre s’effectue à l’aide d’un commutateur rotatif (voir photographie). Le calibre correspond en fait à la valeur maximale de l’unité mesurée. Il est important de toujours faire attention au calibre sous peine d’endommager l’appareil ou même le circuit électrique. Pour le déterminer, il y a deux possibilités : soit on a une idée de l’ordre de grandeur de l’unité mesurée, et dans ce cas on choisit de calibre supérieur, soit on ne sait pas du tout et on choisit alors le calibre maximal. Si la valeur n’est pas assez précise, il est alors possible de diminuer le calibre afin d’apporter plus de précision à la mesure. Sur les multimètres les plus récents, le choix du calibre s’effectue automatiquement.
Les multimètres comprennent très souvent des options et boutons supplémentaires, en plus des mesures d’intensité, de tension et de résistance. Ces options varient en fonction des modèles et peuvent être par exemple :
  • Test de continuité
  • Mesure de la capacité d’un condensateur
  • Mesure de l’inductance d’une bobine
  • Mesure de température
  • Mesure de fréquence de signaux électriques
  En résumé, le multimètre est un appareil très utile puisqu’il permet de faire des mesures de tous types. C’est donc un appareil que notre électricien de Paris vous recommande très fortement d’avoir en votre possession, si vous souhaitez entreprendre des travaux d’électricité quels qu’ils soient. 
  Un multimètre coûte en moyenne entre 15€ et 300€. Un modèle plus haut de gamme vous permettra d’avoir plus d’options et plus de précision.
 

Le métier de frigoriste

frigoriste
  •   Le métier de frigoriste a connu un véritable essor avec l’autonomie des entreprises dans la conservation des produits. La plupart des grandes compagnies possèdent leur propre système de réfrigération, et ces derniers nécessitent une maintenance régulière.
  •  Les principaux clients sont les industries de surgelés, les laboratoires, les immeubles et les hôpitaux. Les frigoristes interviennent rarement auprès de particuliers, sauf dans des cas exceptionnels. Leur intervention se situe sur plusieurs niveaux tels que la réparation, la prévention ou même la formation. 
  • Il faut être un technicien supérieur pour être frigoriste, aussi un BEP en climatisation, en froid ou en génie frigorifique est recommandé. L’émergence des produits naturels a porté un coup dur au marché des surgelés. Ces derniers ont dû s’adapter pour satisfaire les nouvelles exigences des clients en matière de fraîcheur des produits.
  •  C’est pourquoi toutes les entreprises dans ce secteur ont investi pour améliorer la fameuse chaîne du froid. Elle doit répondre aux normes internationales pour offrir une fraîcheur optimale, cette amélioration a favorisé l’émergence de produits plus complexes. Tous ces nouveaux paramètres permettent au frigoriste d’étendre ses compétences sur plusieurs domaines. 
  • Son travail est divisé en plusieurs étapes et chacune doit être réalisée minutieusement pour éviter des erreurs qui peuvent être graves. Les missions du frigoriste En général, le frigoriste intervient sur quatre phases : la connaissance, le diagnostic, le dépannage et la finalisation de la procédure. 
  • En premier, on essaie d’avoir le maximum d’information sur l’appareil, ainsi vous devrez connaître son utilisation, les plans de son installation, les interventions précédentes et trouver la solution au problème qui se présente. La sécurité est importante dans cette étape et vous devrez connaître toutes les normes de sécurité. Certaines informations telles que la nature des produits conservés sont également utiles. 
  • Toutes ces informations seront utilisées pour contrôler l’appareil, cela inclut le câblage, le système d’ouverture, la circulation des liquides, etc. Par ailleurs, il faut identifier les problèmes extérieurs tels que la surchauffe, le confinement et la climatisation. La réparation consiste à remplacer les pièces défectueuses, selon les appareils, il faudra parfois les commander chez le fabricant.  
  • Cette troisième étape inclut également l’optimisation, ainsi le frigoriste peut conseiller les utilisateurs sur la consommation d’énergie et son emplacement. Enfin, il s’agit de finaliser l’intervention en remplissant les formulaires, et puis il faut tester l’appareil devant l’équipe interne de l’entreprise. Le formulaire doit inclure toutes vos interventions et les autres problèmes que vous avez détectés, le rapport doit être détaillé au maximum car cela affecte la garantie de l’appareil. 
  • La panne n’attend pas les heures ouvrables, aussi vous devrez parfois intervenir les jours fériés et la nuit si c’est une urgence. Vous travaillerez au sein d’une entreprise spécialisée, mais vos interventions seront indépendantes. 
  • L’évolution de carrière est lente et il faudra parfois attendre des années avant d’être chef d’équipe. Le principal inconvénient est la contrainte d’horaire car vous devrez être disponible à n’importe quelle heure. En outre, le risque d’exposition toxique est présent surtout si vous travaillez dans des endroits confinés tels que les sous-marins. 
  • revenir en haut Les formations pour devenir frigoriste Le CAP avec l’option climatisation et froid est un minimum, mais il est conseillé d’obtenir un BTS en maintenance industrielle. Toutes les formations dans la chaîne du froid tel que la conservation des produits, l’environnement et le génie thermique peuvent vous donner les connaissances nécessaires.
  •  La polyvalence de ces formations vous permet également de postuler vers d’autres postes tels que chef d’atelier ou technicien commercial. Les débutants font de petites réparations et il est rare qu’on leur confie une intervention industrielle. 
  • Les nouveaux critères en matière d’environnement influent sur le métier de frigoriste. Par ailleurs, les frigoristes doivent parfois former les clients pour optimiser l’utilisation de leur appareil. Le métier de frigoriste n’est encore très connu, mais il est essentiel dans le fonctionnement de tous les appareils frigorifiques. revenir en haut

Le matériel d’installation et de maintenance

Le matériel nécessaire pour l’installation ou la maintenance des climatiseurs est
particulier et peu courant.
1. VALVE A CLAPET
Couramment appelée vanne Sch rader, elle a le même principe de fonctionnement
que la valve d’une roue de bicyclette ou de voiture (figure 1).
En venant visser un flexible dont l’embout est muni d’une tige interne, la valve
s’ouvre autorisant la communication du fluide entre l’installation et le flexible.
De nombreux climatiseurs sont équipés de ce type de vanne. C’est alors la seule
façon de pouvoir intervenir sur le circuit frigorifique(prise de pression, charge de
fluide frigorigène, tirage au vide ) un capuchon de protection en laiton est vissé sur la
vanne, il faut veiller à son bon serrage après chaque intervention.
Pour les climatiseurs non équipés de ce type de vanne (certaine Window), le
technicien doit braser une vanne schrader sur le tube de charge situer sur le
compresseur hermétique (figure 2). Le démontage du clapet ressort(élément sensible
de la vanne) et impératif, de même qu’un refroidissement du compresseur par chiffon
humide. Attention, aucune goutte d’eau ne doit pénétrer dans le circuit. Le montage
effectuer, la pression lue au manomètre sera alors la basse pression.
Figure 2 tube de charge sur compresseur hermétique
Le matériel d’installation et de maintenance
2- COUPLEUR :
Le raccordement entre l’unité intérieure et l’unité extérieure est réalisé en tube
cuivre .
A l’ installation , il existe deux possibilités pour réaliser ce raccordement :
􀁝 Acheter deux couronnes de tube de cuivre (qualité froid) , effectuer les
dudgeons , raccorder les tubes , tirer au vide et charger ;
􀁝 Acheter deux canalisations préchargées et les visser sur les unités .le
raccordement des canalisations préchargées est effectué par des coupleurs (figure
3) , couramment appelés raccords rapides ou quick .L’ étanchéité entre les tubes
préchargés et l’ extérieur est réalisée par les diaphragmes qui se perforent au
vissage .
Dans l’ éventualité d’ un démontage , la charge en fluide frigorigène sera perdue .Cet
inconvénient peut être pallié à l’aide des coupleurs auto-obturateurs , qui assurent une
étanchéité des parties déconnectées .
Remarque : au montage il est vivement conseillé d’huiler légèrement les filetages avec
de l’huile pour compresseur frigorifique uniquement .les constructeurs indiquent un
couple de serrage .Pour assurer une bonne étanchéité , il sera toujours effectué avec
deux clefs (figure4)
Demi-coupleur avant connexion Les
diaphragmes des demi-coupleurs
Assurent l’ étanchéité avant
accouplement La partie mâle (à
droite )comprend un coteau, Le
diaphragme étanche et un joint
intermédiaire En caoutchouc
synthétique qui évite la perte de
Fluide réfrigérant pendant l’
accouplement la partie femelle (à
gauche )comprend le diaphragme le
siège de l’ étanchéité définitive
Coupleur connecté Au serrage de l’
écrou,les demi coupleurs se
rapprochent, le couteau perfore les
diaphragmes et ouvre un large
passage au fluide réfrigérant. Le
coupleur doit être serré pour que l’
étanchéité définitive étanche et
métal/métal soit parfaite.
Figure 4 Serrage des liaisons
frigorifiques

INSTALLATION DE CLIMATISEURS

1- INSTALLATION DE CLIMATISEURS
Nous considérons toujours le cas de la boutique, la charge frigorifique de pointe
est de 8 719 W lorsque la vitrine est équipée d’un store extérieur.
Vu la géométrie de la boutique, il est préférable d’installer 2 climatiseurs afin
d’avoir une bonne diffusion de l’air.
Les climatiseurs seront du type split-system air/air.
Les groupes de condensation à air seront installés sur la terrasse.
Les unités intérieures seront implantées pour un soufflage du type plafonnier,
elles auront des puissances de 3,5 kW et 5,3 kw.
1. CRITERES DE CHOIX
Le choix du climatiseur peut être influencé par 3 facteurs :
la puissance frigorifique
la technologie de l’appareil et son niveau sonore
l’implantation et la forme de l’appareil
2-2 Puissance frigorifique
En règle générale, on choisit la puissance du climatiseur supérieure ou égale à celle
obtenue par le dimensionnement.
Dans quelques cas, on peut être amené à choisir la puissance du climatiseur
légèrement inférieure à celle du bilan frigorifique ( impératif d’ordre commercial ou
d’échelonnement des puissances dans une gamme du matériel standard).
Pour une puissance frigorifique ≤ 2,5 KW :
l’orientation se fait vers les mobiles, les Windows et même les « split-system » ;
Pour une puissance frigorifique > 2,5 KW et <4,5 KW :
l’orientation se fait vers les mobiles, les cassettes et toutes la gamme de « splitsystem
» ;
Pour une puissance frigorifique > 4,5 KW :
l’orientation se fait vers les plafonniers encastrés avec un réseau de gaines,
les split-system
et les multisplits.
1.1 Technologie
La technologie du climatiseur permettra de déterminer le type de l’appareil à installer
et la nature de fluide de condensation :
monoblocs air/air ( figure 3)
monoblocs eau/air ( figure 4)
split system air/air ( figure 5)
split system eau/air .
les critères de choix du type de l’appareil sont :
Le ou les emplacements possibles pour l’installation de l’unité extérieure ;
Disponibilité d’une paroi donnant sur l’extérieur avec possibilité de percement ;
Possibilité de condensation par eau ( présence d’une alimentation et
évacuation d’eau) .
Figure 3 : climatiseur monobloc air/air
p
Figure 4 :
climatiseur
monobloc
eau/air
igure 4 : Split system air/air
1.2 Implantations et Forme (figure 6)
Ce critère concerne plus particulièrement l’unité intérieure, le choix de la forme du
climatiseur est en fonction des critères suivants :
Présence d’un faux plafond exploitable ;
Surface de plafond utilisable ;
Disponibilité de la place au mur ;
Disponibilité de la place au sol.
1. console : s’installe verticalement, posée au sol ou montée en allège
2. murale : s’accrochant à un mur du local, généralement à hauteur d’homme
3. Murale d’angle : variante de l’unité murale, car se forme en quart de cylindre
permet de la positionner dans un angle de pièce, ou mur
4. Plafonnière encastrée ( cassette) : à encastrer dans le faux plafond, dans
l’épaisseur de celui-ci.
5. Unité de faux plafond : contrairement aux précédentes, aucune partie,
hormis le soufflage, n’est apprente . Totalement encastrée dans le faux
plafond, elle peut être associée à un réseau de gaines.
6. Unité de condensation à air
7. Unité de condensation à eau
Figure 6 : différents types d’unités de split system

LE CALCUL DES CHARGES DE CLIMATISATION

Ils varient suivant les saisons et dépendent de la situation géographique du bâtiment
du moment considéré et de l’orientation du vitrage par rapport rayonnement incident.
Lorsque le flux solaire atteint le vitrage, une partie est réfléchie, une autre est
transmise, le reste est absorbé.
Les apports à travers les vitrages sont de loin les plus importants. Ils représentent 0
à 80% des apports totaux.
C’est pourquoi, pour simplifier les calculs de charge en climatisation, on va
déterminer à partir des apports à travers les vitrages, la date et l’heure ou ces
apports sont maximum. Les autres apports seront calculés pour cette date et cette
heure
L’heure et date ou les apports par les vitrages sont maximum, sont déterminées à
partir du tableau I
Date et ORIENTATIONS
heure N N/NE NE E/NE E E/SE SE S/SE S S/SO SO O/SO O O/NO NO N/NO ombre
21 juin –8 h 61 173 325 422 455 442 316 163 52 47 52 56 56 54 51 46 47
21 juin –9 h 76 134 278 402 462 457 376 242 108 71 71 75 75 73 70 66 72
21 juin– 17
h 116 105 118 131 140 142 141 135 144 235 392 516 526 490 391 248 102
21 juin– 18
h 137 87 96 107 115 117 115 109 114 163 308 452 474 462 390 270 81
21 juil –13h 128 143 170 200 226 238 266 308 338 344 323 243 204 146 132 127 150
21 août-9h 77 86 199 353 451 476 440 334 183 77 70 71 70 67 63 60 74
21 août-16h 105 108 121 138 156 164 182 197 266 412 507 533 505 410 271 132 121
21 sept-10h 48 51 84 198 364 431 503 391 349 193 71 57 56 53 50 48 71
21 sept-11h 65 68 91 146 274 363 504 510 440 315 171 75 72 69 67 65 93
21 sept-13h 84 85 100 130 171 201 354 474 520 496 419 242 166 91 85 84 114
21 sept-14h 85 86 98 122 155 176 250 392 500 535 507 371 296 151 89 85 114
21 sept-15h 81 82 91 111 137 153 203 286 438 527 551 468 404 259 113 82 105
Tableau I :
Détermination du maximum de charges surfaciques en W/m²
Apports par ensoleillement et par conduction
Vitrage simple sans protection latitude 45 °N
Un vitrage équipé d’un store extérieur est assimilé à l’ombre.
Exemple:
Considérons la boutique (figure 1) à climatiser. La vitrine, en glace claire de 10 mm,
est orientée à l’Ouest les apports sont maximums le 21 juin à 17 heures.
Les apports seront donc calculés pour le 21 juin à 17 heures
LE CALCUL DES CHARGES DE CLIMATISATION
Figure 1
Les apports par les vitrages sont obtenus en pondérant les charges surfaciques
(tableau II) pat la surface du vitrage et par un éventuel coefficient de correction de
vitrage (tableau III).
ORIENTATIONS
Date et
heure N N/NE NE E/NE E E/SE SE S/SE S S/SO SO O/SO O O/NO NO N/NO ombre
21 juin –8 h 61 173 325 422 455 442 316 163 52 47 52 56 56 54 51 46 47
21 juin –9 h 76 134 278 402 462 457 376 242 108 71 71 75 75 73 70 66 72
21 juin–17h 116 105 118 131 140 142 141 135 144 235 392 516 526 490 391 248 102
21 juin–18h 137 87 96 107 115 117 115 109 114 163 308 452 474 462 390 270 81
21 juil –13h 128 143 170 200 226 238 266 308 338 344 323 243 204 146 132 127 150
21 aout-9h 77 86 199 353 451 476 440 334 183 77 70 71 70 67 63 60 74
21 aout-16h 105 108 121 138 156 164 182 197 266 412 507 533 505 410 271 132 121
21 sept-10h 48 51 84 198 364 431 503 391 349 193 71 57 56 53 50 48 71
21 sept-11h 65 68 91 146 274 363 504 510 440 315 171 75 72 69 67 65 93
21 sept-13h 84 85 100 130 171 201 354 474 520 496 419 242 166 91 85 84 114
21 sept-14h 85 86 98 122 155 176 250 392 500 535 507 371 296 151 89 85 114
21 sept-15h 81 82 91 111 137 153 203 286 438 527 551 468 404 259 113 82 105
Tableau II : charges dues aux apports à travers les vitrages au moment du
maximum, sur les autres orientations en W/m²
Vitrage simple sans protections, latitude 45°N
Vitrage simple anti solaire bronze 6 mm 0.77
Vitrage simple anti solaire bronze 10 mm 0.69
Glace claire 6 mm 0.99
Glace claire 10 mm 0.96
athermic 6 mm 0.57
Athermic 10 mm0.52
Double vitrage glace claire intérieur
glace claire intérieur
6 mm
6 mm
0.87
Store intérieur
Pavés de verre
0.60
0.65
Tableau III : coefficients de correction pour divers vitrages
Reprenons l’exemple de la boutique ( figure 1)
Le vitrage orienté ouest est en glace claire de 10 mm
Surface du vitrage :
S = (2.70 – 0.40) x 8 = 18.4 m²
Les apports par le vitrage Ouest sont donc de :
A = 18.4 x 526 x 0.96 = 9 291 W
Remarque: le coefficient de correction pour store intérieur ne doit pas être appliqué en
plus d’un coefficient de correction de vitrage.
Par exemple, pour un vitrage en glace claire de 10 mm avec store intérieur on
applique uniquement le coefficient de correction du store intérieur soit 0.6.
2. APPORTS A TRAVERS LES PAROIS OPAQUES
En été, les apports calorifiques résultent non seulement de la différence entre les
températures de l’air à l’extérieur et à l’intérieur des locaux climatisés, mais aussi du
fait que les locaux extérieurs sont soumis au rayonnement solaire. Les apports
calorifiques dans les locaux climatisés sont donc plus importants en raison de
l’absorption et de l’emmagasinement de la chaleur par les parois extérieures.
Lorsqu’un flux solaire atteint une paroi extérieure, une partie du flux est réfléchie, une
autre partie est absorbée, ce qui a pour effet d’élever la température de la paroi. On
est donc amené à définir une température fictive appelée température extérieure
virtuelle ( θev) qui tient compte de l’élévation de température de la paroi sous l’effet
de l’ensoleillement.
Les tableaux IV, V et VI nous donnent pour 2 types de parois verticales selon
l’orientation et pour les parois horizontales, l’écart virtuel de température, différence
entre la température intérieure du local à climatiser et la température extérieure.
Δθev = θev - ti
Remarque : la température intérieure du local climatisé est prise égale à 25°C.
Si la température du local à climatiser est différente de 25 °C, il faut rajouter à la
valeur de Δθev lue dans le tableau, la différence entre 25 °C et la température
intérieure.
Δθev = θev + (25-ti )
Surface
en m²
Charges
Surfaciques
En W/m²
Coefficient de
correction
( tableau III)
tableau
Les charges dues aux apports à travers les parois opaques sont égales au
coefficient de transmission K de la paroi considérée, multiplié par la surface et par
l’écart virtuel de température correspondant :
Q = K. S. Δθev . α
Avec Q : apports par conduction en W
K : coefficient de transmission en W/m² K,
S : surface en m²
Δθev : écart virtuel de température en K( tableau IV à VI)
α : coefficient de correction de parois (tableau VII)
Remarque : le calcul du coefficient K s’effectue suivant le DTU « règles de calcul des
caractéristiques thermiques utiles des parois de construction de base des
bâtiments ».
Date et ORIENTATIONS
heure N N/NE NE E/NE E E/SE SE S/SE S S/SO SO O/SO O O/NO NO N/NO ombre
21 juin –8 h -1.1 4.6 10.0 13.6 14.7 14.2 9.2 3.7 -1.6 -2.3 -2.2 -2.1 -2.1 -2.2 -2.2 -2.3 -2.2
21 juin –9 h -0.4 3.2 9.0 13.3 15.5 15.6 12.4 7.6 1.9 -0.6 -0.7 -0.6 -.06 -0.7 -0.7 -0.8 -0.40.4
21 juin–17h 8.1 6.8 7.0 7.2 7.3 7.4 7.4 7.4 8.1 13.3 18.8 23.6 24.1 22.9 19.2 13.8 6.9
21 juin–18h 8.8 5.7 5.8 6.0 6.1 6.1 6.1 6.1 6.3 9.3 14.8 20.4 21.3 21.2 18.6 14.2 5.6
21 juil –13h 8.4 8.7 9.1 9.7 10.1 11.1 14.3 16.8 18.3 18.5 17.4 13.8 11.9 9.6 8.5 8.3 9.3
21 aout-9h 0.6 2.2 8.1 13.5 17.0 17.9 16.4 12.3 6.6 1.5 0.7 0.7 0.7 0.7 0.6 0.6 1.1
21 aout-16h 8.8 8.9 9.1 9.4 9.6 9.8 10.1 10.9 15.7 21.2 25.1 26.4 25.4 21.8 16.4 10.6 9.4
21 sept-10h -0.8 -0.7 1.0 6.9 12.8 15.2 17.7 16.0 11.7 5.7 0.3 -0.7 -0.7 -0.8 -0.8 -0.8 0
21 sept-11h 1.2 1.3 1.8 4.5 10.7 13.8 18.8 19.1 16.7 12.0 6.1 1.4 1.3 1.3 1.2 1.2 2.3
21 sept-13h 4.4 4.4 4.7 5.2 5.9 7.7 15.2 19.6 21.7 21.3 18.5 11.4 8.1 4.5 4.4 4.4 5.6
21 sept-14h 5.1 5.1 5.4 5.7 6.3 6.7 11.1 17.0 21.3 23.2 22.5 17.3 14.2 8.3 5.2 5.1 6.2
21 sept-15h 5.4 5.4 5.6 5.9 6.3 6.6 8.1 13.2 19.1 23.0 24.3 21.5 19.0 13.3 7.4 5.4 6.3
Tableau IV :
Ecart virtuel de température en K
Parois opaques verticales de faible inertie, construction légère et teinte moyenne.
Date et ORIENTATIONS
heure N N/NE NE E/NE E E/SE SE S/SE S S/SO SO O/SO O O/NO NO N/NO ombre
21 juin –8 h -1.4 -1.3 -0.9 -0.6 -0.6 -0.6 -1.0 -1.3 -1.3 -0.9 -0.2 -0.2 0.2 0 -0.4 -1.1 -2.0
21 juin –9 h -1.6 -1.0 -0.3 0 0 0 -0.9 -1.7 -1.9 -1.5 -1.0 -0.5 -0.5 -0.7 -1.1 -1.7 -2.5
21 juin–17h 2.2 3.6 5.4 7.2 8.3 8.6 8.3 7.3 6.3 5.8 5.5 4.7 4.2 3.5 2.6 0.2 2.1
21 juin–18h 3.1 4.2 5.8 7.4 8.3 8.7 8.5 7.8 7.4 7.6 7.7 7.1 6.6 5.5 4.2 3.1 3.1
21 juil –13h 0.6 2.4 4.9 6.9 7.9 8.0 6.4 4.2 2.0 1.0 0.9 0.9 0.9 0.8 0.5 0.3 0.1
21 aout-9h -0.6 -0.23 0.2 0.6 0.8 0.9 0.7 0.4 0.3 0.6 0.9 0.9 0.8 0.4 0 -0.4 -0.7
21 aout-16h 2.4 3.2 5.0 7.2 9.1 10.1 11.0 10.5 9.0 7.3 5.9 4.3 3.7 3.0 2.6 2.4 2.9
21 sept-10h -4.3 -4.1 -3.4 -2.8 -2.4 -2.2 -2.1 -2.3 -2.5 -2.7 -2.7 -3.0 -3.2 -3.6 -3.9 -4.2 -4.2
21 sept-11h -4.4 -4.1 -2.9 -1.8 -1.0 -0.7 -0.7 -1.3 -2.1 -2.9 -3.0 -3.3 -3.4 -3.7 -4.1 -4.3 -4.2
21 sept-13h -3.7 -3.4 -1.8 0.3 2.3 3.0 3.5 2.5 0.8 -1.2 -2.3 -2.8 -3.0 -3.2 -3.5 -3.6 -3.5
21 sept-14h -3.0 -2.7 -1.1 1.1 3.5 4.6 5.7 4.9 3.1 0.7 -0.9 -2.1 -2.3 -2.6 -2.8 -2.9 -2.5
21 sept-15h -2.1 -1.8 -0.4 1.8 4.3 5.6 7.4 7.1 5.5 3.1 1.0 -0.8 -1.3 -1.7 -1.9 -2.1 -1.5
Tableau V :
Ecart virtuel de température en K.
Parois opaques verticales de teinte moyenne, de construction traditionnelle.
réelle
Date
Terrasses
ensoleillées
Terrasses non
ensoleillées
21 juin –8 h 4.5 -2.3
21 juin –9 h 3.6 -2.4
21 juin–17h 3.9 -3.2
21 juin–18h 4.6 -3.1
21 juil –13h 4.6 -1.1
21 aout-9h 3.7 -1.7
21 aout-16h -0.1 -1.5
21 sept-10h -0.4 -4.2
21 sept-11h -0.8 -4.4
21 sept-13h -0.9 -4.7
21 sept-14h -0.9 -4.8
21 sept-15h -0.8 -4.8
Tableau VI :
Ecart virtuel de température en K.
Parois opaques horizontales de teinte moyenne.
Parois opaques
Type Nature
α
Construction avec bonne isolation 0.7
Construction courante 1.0
Verticales
Construction ancienne peu isolée 1.3
Construction avec bonne isolation 0.6
Construction courante 1.0
horizontales
Construction ancienne (toiture) 2.0
Tableau VII : coefficient de correction des parois opaques.
Exemple :
la boutique ( figure 1) est composée de :
un mur sud en brique creuse de 10 cm avec 2 endroits de 1 cm, K = 2.3W/m²K,
un mur Nord en béton de 20 cm avec 2 enduits de 1 cm, K = 2.3W/m²K,
une allège Ouest en brique creuse de 10 cm avec 2 endroits de 1 cm, K =
2.3W/m²K, S=3.2 m²
calcul des apports du mur sud :
Surface S: 10 x (2.70 + 0.40) = 31 m²
Construction courante : α = 1 (tableau VII)
Le mur sud peut être classé comme construction légère, l’écart virtuel de
température est donné tableau IV :
L’écart virtuel de température à partir du tableau IV : Δθev = 8.1 K
Les apports à travers le mur sud sont :
Q = 2.3 x 31 x 8.1 x 1 = 577 W
calcul des apports du mur nord :
Surface S: 10 x (2.70 + 1.40) = 41 m²
Construction courante : α = 1.3 (tableau VII)
Le mur nord peut être classé comme construction traditionnelle, l’écart virtuel de
température est donné tableau V :
L’écart virtuel de température à partir du tableau V : Δθev = 2.2 K
Les apports à travers le mur sud sont :
Q = 2.9 x 41 x 2.2 x 1.3 = 340 W
Les apports à travers l’allège ouest sont :
Q = 2.3 x 3.2 x 24.1 x 1 = 177w
Les apports à travers le mur est sont :
Q = 2.3 x 9.3 x 7.3 x 1 = 156 W
calcul des apports par la terrasse :
elle est composée de
une partie horizontale en béton copeaux de bois de 10 cm avec 2 enduits
de 1 cm,
K = 0.52W/m²K, S=9 m² ,
une partie inclinée, K = 0.97W/m² K, S = 50 m²
La terrasse est toujours ensoleillée.
L’écart virtuel de température à partir du tableau une partie VI : Δθev = 3.6 K
Apports par la terrasse en béton :
celle-ci est d’une construction courante, donc α = 1
Q = 0.52 x 9 x 3.6 x 1 = 17 W
Apports par toiture :
celle-ci est d’une construction courante, donc α = 1 (tableau VII)
L’écart virtuel de température est identique à celui de la terrasse en béton, soit
: Δθev = 3.6 K
K
En
W/m²
Δθev α
En K
S en m²
K
En W/m² α
Δθev
En K
S en m²
K
En
W/m²
Δθev α
S en m² En K
Δθev α
En K
K en W/m².K S en m²
Apports :
Q = 0.97 x 50 x 3.6 x 1 = 175 W
Calcul des apports pour séparatif entre la boutique et la terrasse:
La réserve n’est pas climatisée, il faut donc déterminer sa température intérieure.
En régime stable, la somme des apports et des déperditions est nulle.
ΣA(ti) + ΣD(ti) = 0
Il est alors de déterminer ti dans cette équation.
Remarques : la température ti est déterminer pour le 21 juin à 17 heures, date
et heure du maximum d’apports pour le vitrage de la boutique.
Pour déterminer la température intérieure ti de la réserve, il faut calculer les
apports par condition, par les vitrages, éventuellement par l’éclairage, les
équipements et les occupants.
Il faut également déterminer les déperditions par la paroi séparative entre le local
climatisé et le local non climatisé.
Calcul des apports :
Δθev α
En K
K en W/m².K S en m²
mûr nord : K = 2.9 W/m² K S = 12.3 m²
A1 = 2.9 x 12.3 x (28.3 – ti )
A1 = 1 009,461-3567 ti
mûr Sud : K = 2,3 W/m² K S = 7,1 m²
A2 = 2,3 x 7,1 x (28.3 – ti )
A2 = 462,139 –16,33 ti
Le tableau il donne des charges surfaciques de 140 W/m² K
A 5 =140 x 4.5 = 360 W
Calcul des déperditions
Les apports par la paroi séparative dans la boutique sont donc :
porte sud : K = 3,5 W/m² K S = 2,2 m²
A’2 = 3,5 x 2,2 x (28.3 – ti )
A’2 = 217,91 – 7,7 ti
mûr est : K = 2,3 W/m² K S = 13 m²
A3 = 2,3 x 13 x (28.3 – ti )
A3 = 846,17 – 29,9 ti
toiture : K = 0,97 W/m² K S = 15 m²
A4 = 0,97 x 15 x (28.3 – ti )
A4= 411,765 – 14,55 ti
fenêtre : K = 2.9 W/m² K S = 12.3 m²
A1 = 2.9 x 12.3 x (28.3 – ti )
A1 = 1 009,461-3567 ti
paroi séparative : K = 2.,8 W/m² K S = 15,7 m²
D = 2,8 x 15,7 x (25 – ti )
D = 1 009 – 43.96 ti
porte séparative: K = 3.5 W/m² K S = 1.76 m²
D = 3.5 x 1.76 x (25 – ti )
D = 154 – 6.16 ti
En régime stable: ΣA( ti) + ΣD( ti) = 0
Soit A1+A2+A2’ A3+A4+A5+A5+D +D’= 0
4 830.445 – 154.27 ti = 0
ti = 31.3 °C
paroi séparative : K = 2.,8 W/m² K S = 15,7 m²
A = 2,8 x 15,7 x (31.3 – 25 )= 277 W
porte séparative: K = 3.5 W/m² K S = 1.76 m²
A’ = 3.5 x 1.76 x (31.3– 25 )
Apports total par la paroi séparative y compris la porte :
Atot = 316 W
3- APPORTS PAR RENOUVELLEMENT D’AIR
Il peut s’agir de l’air extérieur admis par une infiltration ou introduit volontairement
en fonction du nombre d’occupants et de la nature du local(VMC).
Cet air extérieur humide provoque des variations de températures et d’humidité
dans le local, qui sont autant de charges à prendre en compte par le climatiseur.
Ces variations dépendantes du débit d’air introduit ( tableau IX)
Débit minimum d’air neuf en
m²/h par occupant
Désignation des locaux Sans
fumeurs
Avec
fumeurs
Taux
d’occupation
m² par
personne
Locaux d’enseignement :
Classes, salles d’études, laboratoires, écoles
maternelles, élémentaires et collèges.
15
18 25 4.5
1.5
Locaux d’hébergement :
Chambres collectives, dortoirs, salles de
repos
25 4 18
Bureaux et locaux assimilés :
Locaux d’accueil, bibliothèque, bureaux de
poste, banques.
18 25 10
Locaux de réunions :
Salles de réunions, de spectacle, de culte,
clubs, foyers.
18 30 3.5
Locaux de vente :
Boutique, supermarchés. 22 30 12
Locaux de restauration :
Cafés, bars, restaurants, cantines, salles à
manger
22 30 2
Locaux à usage sportif :
Par sportif : piscine, autres locaux
Par spectateur
22
25
18
30
30
10
1.2
Tableau IX : renouvellement d’air en m3 /h
Les apports de chaleur sensible sont données par la relation
Asens = 3.3.10-4.qv.cp.(te-ti)
Avec As : apports sensibles en W
qv : Débit d’air sec d’infiltration
cp : capacité thermique de l’air en J/Kg°C
te : température extérieure d’air sec en °C
ti : température intérieure du local climatisé en °C
le tableau X donne pour 3 sites suivants la date et l’heure, la valeur du terme E
E= 3,3.10-4.cp.(te-ti)
La teneur en humidité de l’air extérieur est relativement constante et ne dépend
que de la zone climatique Par contre la teneur en humidité de l’air intérieur doit
être déterminée à partir du diagramme de l’air humide connaissant la température
intérieure et l’humidité relative du local climatisé.
Exemple :
La boutique contient 6 personnes, le débit minimum d’air neuf est de 30 m3 /h par
personne.
Le débit d’air introduit est donc de :
qv = 30 x 6 = 180 m3 /h
La boutique est située dans la région parisienne.
On obtient E = 11 ( tableau X)
Soit des apports sensibles de :
Asens = 180 x 1.1 = 198 W
qv E
La teneur en humidité l’été pour la région casa est
rs
e =10g g/kgas
la boutique est climatisée à 25°C avec une humidité relative de 60%
D’après le diagramme de l’air humide, on obtient :
rs
i =0.012 kg/kgas
les apports latents sont donc de :
Alat = 833.3 x 180 x (0.010 0.012) = - 300 W
Les apports totaux sont :
Atot = 198 - 300 = - 102 W
4- APPORTS PAR LES OCCUPANTS
L’homme peut être assimilé à un générateur thermique dont la puissance, fonction
de son activité, est assurée par la combustion lente des aliments. Une partie de
l’énergie produite est utilisée pour maintenir la température intérieure du corps à un
niveau constant, l’autre partie est dissipée dans le milieu ambiant sous forme de
chaleur.
Le maintien du corps à une température de 37 °C est donc subordonné à un
équilibre entre la production de chaleur du corps et augmentation avec son activité.
Pour un degré hygrométrique moyen (40 à 70 d’humidité relative), la réportion entre
apports sensibles et apports latents est fonction de la température sèche du local.
Lorsque la température de l’air augmente, les échanges sensibles diminuent et las
apports latents augmentent.
Le tableau XI donne, pour différentes activités, les valeurs du métabolisme humain et
sa répartition en chaleur sensible et latente en fonction de la température ambiante.
Ces valeurs correspondent à la quantité moyenne de chaleur et d’humidité dégagée
par un homme adulte.
Température ambiante
21°C 23°C 25°C 27°C
activité Sensible latente Sensible latente Sensible latente Sensible latente
Assis, au repos 79 31 73 37 67 43 59 51
Debout, au repos 86 39 78 47 70 55 61 64
Activité modérée
(ex : bureau, couture) 91 59 82 68 72 78 62 88
Activité moyenne
(Vendeur debout) 95 80 84 92 73 102 62 110
Activité importance
(vendeur debout) 104 96 90 110 75 125 63 137
Tableau XI :
Métabolisme humain. Valeurs exprimées en Watts.
Minorations : pour les femmes : 20% et pour les enfants : 20 à 40% selon l’âge.
Exemple :
Dans la boutique se trouvent six personnes dont une vendeuse est :
Les apports sensibles et latents dûs à la vendeuse sont :
Apports sensibles :
Asens = 73 – (0.2 x 73) = 58 W
Apports latents :
Alat = 102 – (0.2 x 102) = 82 W
Apports totaux :
Atot = 58 + 82 = 140 W
Les apports sensibles et latents dûs aux clients ( 4 femmes et 1 homme) sont
Apports sensibles :
Asens = 70 + [ 4 x (70 – (0.2 x 70))] = 294 W
Apports latents :
Alat = 55 + [ 4 x (55 – (0.2 x 55))] = 231 W
Apports totaux :
Atot = 294 + 231 = 525 W
5- APPORTS PAR L’ECLAIRAGE ET LES EQUIPEMENTS
Les apports par l’éclairage et par les équipements de bureau ( ordinateur,
imprimantes….. ) sont relativement importants, toute l’énergie électrique est
effectivement transformée en chaleur. Les charges dues aux équipements
correspondent aux puissances électriques des appareils (tableau XII) ou puissance
installée pour l’éclairage.
Remarque : lorsque l’éclairage est réalisé à partir de tubes fluorescents (éclairage
des bureaux), la charges surfaciques est d’environ 10 W/m².
Par contre, pour les boutiques ou l’éclairage est réalisé à partir de spots halogènes
très basse tension, la charge surfacique est de 50 W/m².
apports
Type d’appareil
puissance Sensible latente
Durée de fonctionnement
Fer à repasser 500 220 280 60
Appareil radio 40 40 - 60
1000 1000 - 60 Radiateur électrique
2000 2000 - 60
Moulin à café 500 180 70 30
Machine à café 3000 1100 400 30
Grille-pain 500 200 50 30
500 170 80 30 Sèche-cheveux
1000 340 160 30
500 110 140 30 Plaque chauffante
1000 230 270 30
Gril électrique 300 1200 300 30
Appareil à friser 1500 400 100 20
Stérilisation 1000 170 330 30
Tableau XII :
Apports par processus.
Valeurs exprimées en Watts pour les puissances et les apports, en minutes pour la durée de
fonctionnement.
Exemple
La boutique est éclairée à partir de spots halogènes TBT.
Les apports par l’éclairage sont :
A = 50 x 59 = 2 950W
W/m² m²
6- IMPORTANCE DES PROTECTIONS SOLAIRES
Le rayonnement solaire à travers un vitrage peut ou mois réduit en prévoyant une
protection solaire. Ce qui permet de diminuer en conséquence les gains externes
par ensoleillement et surtout la charge frigorifique de pointe à prévoir.
Les dispositifs de protection solaire les plus intéressants du point de vue énergétique
sont ceux du type mobile, par exemple stores à lamelles orientables, qui vont
présenter en été un facteur de transmittance optimal, mais laisser passer
suffisamment de lumière pour ne pas nécessiter la mise en marche de l’éclairage en
période l’énergie solaire, qui, dans certains cas peut constituer un apport très
important donc permettre la réduction du chauffage.
Du point de vue énergique, la fenêtre optimale présente les caractéristiques
suivantes :
Une protection mobile placée de préférence à l’extérieur pour l’été,
Un vitrage isolant( double vitrage) laissant passer un maximum de lumière naturelle
pour ne pas être obligé d’utiliser l’éclairage artificiel.
Remarque : les protections solaires extérieures sont plus efficaces parce que, d’une
part, la chaleur réfléchie est renvoyée avant de pénétrer dans le local, et que d’autre
part, la chaleur absorbée est dissipée dans le local et une partie de la chaleur est
absorbée à son passage à travers la vitre.
Dans la méthode expliquée précédemment, lorsqu’un vitrage est équipé d’une
protection extérieure, il est considéré comme étant à l’ombre.
Nous allons rependre le calcul des charges de la boutique, en appliquant un store
extérieur sur la vitrine Ouest.
Le tableau I donne les charges maximales pour orientation « ombre » le 21 juillet à
13 heures.
7- RECAPITULATIF
Les résultats et calculs sont regroupés sur une feuille de calcul.
BORDEREAU DE CALCUL DES CHARGES DE CLIMATISATION
Maximum (tableau I)
orientation OUEST OMBRE
Date et heure
21 juin – 17 heures
21 juillet – 13 heures
Vitrages (tableau II et III)
Charges surfaciques
en w/m2
Charges sensibles
Orientation en w
21/06 21/07
Surface
en m2
Coefficient
De correction 21/06 21/07
Ouest 526 150 18,4 0,96 9291 2650
Parois opaques (tableau IV à VII)
Δθev En K Charges sensibles en W
Orientation
K en
W/m² . K
Surface
en m² 21/06 21/07
Coefficient
de
correction
21/06 21/07
Sud
Nord
Ouest
Est
Terrasse
béton
Toiture
2.3
2.9
2.3
2.3
0.52
0.97
31.0
41.0
3.2
9.3
9.0
50.0
8.1
2.2
24.1
7.3
3.6
3.6
18.3
0.6
11.9
10.1
4.6
4.6
1
1.3
1
1
1
1
577
340
177
156
17
175
1 305
93
88
216
21
223
PAROIS INT2RIEUR(tableau VII I)
K enW/m².K S en m2 Ti en °C Charges sensibles
Désignation en w
21/06 21/07 21/06 21/07 21/06 21/07
Paroi
Porte
2.8
3.5
15.70
1.76
31.3
31.3
35
35
277
39
440
62
Renouvellement d’air (tableau IX et X, figure 2 )
E
Charges
sensibles
qv x E enW
Charges
latentes 833.3
qv (rs
e – rs
e) en
W
Charges
sensibles
en w
Débit
qv en
m3 /h
21/06 21/07
(rs
e – rs
i)
en kg/kgas
21/06 21/07 21/07 21/06 21/07
180 1,1 1,7 -0,002 198 306 -300 -102 6
Occupants (tableau XI )
Nombre d’occupants Charges sensibles en
W Charges latentes en W Charges totales en W
1 vendeuse
5 clients
58
294
82
231
140
525
Eclairage et équipements (tableau XII )
Surface en m² Charges surfaciques en W/m² Charges sensibles en W
59 50 2950
Charges totales
Charges sensibles en W Charges totales en W
21/06 21/07
Charges latentes en W
21/06 21/07
14 549 8 706 13 14 562 8719
Si la vitrine est équipée d’un store, le bilan total est de 8 719 W alors qu’il était de 14
562 W sans store, soit 40% d’économie sur le bilan.
L’intérêt des stores extérieures est ici incontestable tant du point de vue des apports
que du confort.
Avant de climatiser un local, il est bon de voir les améliorations qui peuvent être
réaliser sur le bâtiment.
BILAN FRIGORIFIQUE SIMPLIFIE
Client : Date : N° de projet
Téléphone Nature du local :
Adresse
Validité du calcul : rafraîchissement de 8°C / Extérieur 35°C BS – Intérieur 27C BC
CHARGES THERMIQUES PARAMETRES X FACTUR = PUISSANCE
A l’ombre m2 x 50 =
Ensoleillés sans stores extérieurs m2 x 180 =
Ensoleillés avec stores intérieurs m2 x 135 = VITRAGES
Ensoleillés avec stores extérieurs m2 x 90 =
Ensoleillés, isolés m2 x 9 =
Ensoleillés, non isolés m2 x 23 =
MURS EXTERIEURS Non ensoleillés, isolés m2 x 7 =
Non ensoleillés, non isolés m2 x 12 =
PAROIS INTERIEURS* m2
x 10 =
isolé m2 x 5 =
Non isolé m2 x 12 =
PLAFOND OU TOIT* Sous toit isolé m2 x 10 =
Sous toit non isolé m2 x 24 =
isolé m2 x 7 =
PLANCHER* Non isolé m2 x 10 =
RENOUVELLEMENT D’ AIR m3/h
x 4,5 =
OCCUPANT Pers
X 144 =
APPAREILS ELECTRIQUES, ECLAIRAGES, en
fonctionnement
W
x 1 =
PUISSANCE FRIGORIFIQUE A INSTALLER : W
* : A ne pas prendre en compte si ces parois sont contiguëes à des espaces climatisés
ce type de bilan thermique approché s’applique uniquement pour « du confort »