Gestion en fonction de la présence des occupants


  


Introduction des détecteurs dans les bâtiments

Les détecteurs de présence sont utilisés pour la commande d'automatismes tels que 
  • la commande de l’éclairage intérieur et extérieur,
  • la gestion de la ventilation, dans les locaux à occupation intermittente comme les salles de conférence par exemple,
  • la régulation des installations de chauffage et de climatisation,
  • le déclenchement de l'alarme, puisque ce même principe est utilisé pour la détection d'intrusion,
  • jusqu’au déclenchement de la chasse des toilettes, … pour utiliser l’eau de ville à bon escient, bien sûr,… et non pour enregistrer la fréquence et la durée des utilisateurs !

Types de détecteurs


Les détecteurs de présence sont couramment appelés détecteurs volumétriques. Ils se répartissent en trois catégories :
  • les détecteurs volumétriques infrarouges passifs (IR)réagissent au mouvement de l'énergie infrarouge (ou à la chaleur) dégagée par le corps humain. Ils détectent des mouvements de corps de volume important,
  • les volumétriques ultrasoniques (Radar)réagissent à la variation des ondes sonores réfléchies à l'intérieur d'une pièce et causées par le mouvement d'un corps qui peut être de petite taille,
  • les bivolumétriques (ou intelligent) allient les technologies ultrasoniques et infrarouges passives.
Pour rappel, les ondes qui nous entourent sont caractérisées par leur fréquence (en Hz) et leur longueur d'onde (en nm) :
  • l'IR ou l'infrarouge se situent dans les fréquences légèrement inférieures à celles du spectre visible,
  • et l'ultrason dans les fréquences inférieures aux ondes radio (25 à 40 kHz).
A titre indicatif :
Leréseau électrique en Europe fonctionne à une fréquence de 50 Hz, et les radios locales émettent sur les fréquences FM (Méga Hz ou MHz).
En éclairage, le détecteur de présence allume les luminaires lors de l'entrée de l'occupant et les éteint quelques temps après sa sortie. Une temporisation à l'extinction est nécessaire pour ne pas réduire la durée de vie des lampes par des cycles d'allumage/extinction trop fréquents. Par exemple, une absence de 1 ou 2 minutes ne peut entraîner l'extinction des lampes.
Les économies engendrées par le placement de détecteurs de présence se situent, selon certaines sources, entre 35 et 45 %. On étudiera au cas par cas l'intérêt de placer des détecteurs de présence.
A noter, toutefois, qu'un détecteur a sa consommation propre.

Les hygromètres et psychromètres

                                                                                   
     

    



Hygromètre à cheveu


La longueur d’un cheveu varie sous l’effet de la vapeur d’eau, tout particulièrement le cheveu des femmes !
L’appareil enregistre la variation de longueur d’un faisceau de cheveux suite à la variation de l’humidité.
La précision est de l’ordre de 5 %, si l’appareil est régulièrement étalonné. Autrement, la lecture n’est pas fiable;
Le temps de réponse est de l'ordre de 20 minutes.
Le cheveu peut être remplacé par un fil de soie ou de coton, voire par une fibre synthétique.
La plage normale de mesure s'étale entre 30 et 90 % et entre - 10°C et + 50° de température sèche.
Il existe également des appareils électroniques qui convertissent la variation de longueur en signal de tension (mesure de résistance électrique ou magnéto-inductive).



Hygromètre à cellule hygroscopique


Le plus connu est l'hygromètre à cellule hygroscopique au chlorure de lithium. Le chlorure de lithium est une solution saline (LiCl). Ses propriétés hygroscopiques lui font absorber constamment de la vapeur d'eau contenue dans l'air.
L'appareil comprend deux électrodes entourant une couche de fibre de verre imbibée de Licl Le tout est monté sur un capteur de température.
Lorsque les électrodes sont sous tension, le courant circulant au travers du tissu imbibé de Licl produit de la chaleur qui évapore une partie de l'eau. Par évaporation, la résistance électrique du tissu augmente (la conductivité du tissu diminue), la puissance calorifique diminue, donc aussi la température sur la sonde intérieure. Une température d'équilibre s'établit finalement sur la sonde.
Cette température est utilisée pour mesurer la pression partielle de vapeur d'eau de l'air et de là le niveau d'humidité absolue de l'air.
Cette technique réclame un entretien important, la solution de chlorure de lithium devant être régénérée régulièrement.



Hygromètre à variation de capacité


Les hygromètres électroniques à cellule capacitive sont basés sur la modification de la valeur d'un condensateur en fonction de l'humidité. Plus précisément, c'est le diélectrique du condensateur qui est sensible à l'humidité relative de l'air ambiant.
La variation de la capacité (et donc de son impédance) entraîne une variation d'un signal de tension.
L'appareil est fiable et ne demande un étalonnage que tous les 2 ans. La précision est de 3 %. Le temps de réponse est court (de l'ordre de la dizaine de secondes). Et la plage de mesure est large. Que demander de plus ? ! 
Si, ils ont un petit défaut : être sensible aux polluants chimiques ! On sera dès lors attentif à ne pas les nettoyer avec des solvants organiques (chlore,...).
Leur durée de vie est estimée à une dizaine d'années.

Psychromètre


Le fonctionnement du psychromètre mécanique est basé sur la lecture de deux températures : la température sèche ordinaire et la température dite "bulbe humide ".
Pour connaître cette dernière, on enrobe la base du thermomètre d'ouate humide. On force l'air à passer au travers de cette ouate (par un ventilateur ou par déplacement rapide dans l'air au moyen d'une fronde). L'air qui passe au travers de l'ouate s'humidifie L'évaporation de l'eau refroidit l'air. Plus il se refroidit, plus il était sec au départ !
En comparant les deux mesures, on peut déduire le taux d'humidité de l'ambiance. Par exemple, supposons que le thermomètre sec mesure une température ambiante de 20°C, tandis que la température lue au bulbe humide soit de 16°C. En prenant l'intersection entre l'isenthalpe passant par le point 16°C - 100 % HR, et la droite des points à 20°C, on trouve une humidité relative de 67 %.
Autrement dit, l'air ambiant à 20° et 67 % HR, lorsqu'il est humidifié se refroidit jusque 16° 100 % HR, ce que lit le thermomètre "bulbe humide".
La précision sur cette mesure est de 0,3°C sur la température bulbe humide et de 2 % sur l'humidité relative qui s'en déduit.
Un entretien périodique est nécessaire, mais la fiabilité est bonne.
La plage normale de mesure s'étale entre - 10°C et + 60° de température sèche.
Dans le psychromètre électronique, la mesure des températures est réalisée sur base des valeurs données par des thermistances à Coefficient de Température Négatif (CTN).

La sonde COV


Domaine d'application








Maintenance



La sonde CO2


Domaine d'application










Condenseur et tour de refroidissement







Vue synoptique


1° L'aéro-refroidisseur :

2° La tour de refroidissement fermée :


3° La tour de refroidissement ouverte :






Fonctionnement d'une tour de refroidissement



T° eau cond = 32° regulation-clim.blogspot.com/





Les aéro-refroidisseur (ou dry cooler)


Boucle d'eau

Régulation




Les tours de refroidissement


Tour ouverte

Tour fermée